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cinéma

Tu veux ou tu veux pas

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Judith, croqueuse d'hommes compulsive, vient habiter chez son oncle à Paris suite à un changement de métier un peu forcé... Désespérément à la recherche d'un nouvel emploi, elle débarque chez Lambert, accro au sexe reconverti en conseiller conjugal. Rapidement entre la tentatrice et l'abstinent, la situation devient explosive.

On a connu Tonie Marshall plus subtile. Ici le double portrait léger de deux amateurs de chair n'est pour elle l'occasion que d'allusions gauloises et de blagues un peu lourdingues. Pour incarner les deux pôles de son histoire, Sophie Marceau (en quadra bien conservée qui entend user de son corps aussi souvent qu'il lui sera permis) et Patrick Bruel (en abstinent invétéré) peinent à donner vie à des personnages bien creux. Hormis quelques rares moments de complicité entre les acteurs, le film traîne dans des rebondissements téléphonés et des situations ennuyeuses. Le couple d'acteurs récite, sans vraiment y croire, des dialogues qui vont du consternant au passable, quant à la réalisation, sans aucun rythme ou énergie, elle se contente d'enfiler les scènes sans vision globale. Marceau, farcie de sourires forcés, s'amuse à essayer de passer pour plus jeune, quant à Bruel, avec ses yeux de poussins perpétuellement grands ouverts, il cachetonne gentiment en incarnant un personnage aussi fade et prévisible que sa carrière de chanteur. A moins d'aimer revoir des vieilles gloires s'accrocher à leur célébrité et leurs réussites passées, voilà une proposition cinématographique qui ne suscite guère l'envie.

Publié le 01/10/2014 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma