62e2931281cbed0ba95bcde00bb3d46a484b0cbe
D24e58878c5cba5416d7ee2c82919c9d21b8bb7e
A331b2cf64ea67ade90932aa5e6b4aa9a99c6970
995a80404b467df6e2bae6414c48b5cf7b90800b
Bf482e46af89135910a378c4ebee4c1d3cb38e92
Fe1831b6a815ac17e8ec468d2e83165c247849a0
Fermer
cinéma

The Dictator

353fcff6808f5d87def4be636590c19d23c9d8a3

L'amiral général Aladeen, leader incontesté et despotique du Wadiya, petit état pétrolifère de la corne de l'Afrique sème le trouble lorsqu'il refuse d'abandonner le programme nucléaire de son pays. Menacé de sanctions et de guerre, il décide de se rendre aux Nations-Unies pour désamorcer la situation et continuer à oppresser son peuple en toute sérénité. Mais une fois arrivé aux États-Unis, il est victime du complot de son oncle et bras droit visant à l'évincer. Dépouillé de sa barbe, Aladeen est perdu dans New-York, ville réputée pour accueillir une large communauté de réfugiés wadiyens.

Sacha Baron Cohen, adepte du vrai-faux depuis Ali G et Borat, revient sur les écrans pour avec une comédie étonnamment en phase avec l'actualité. Du regard décalé que la comédie permet d'amener sur le monde, l'acteur et son réalisateur ne gardent que la portion congrue réduite à des clichés moqueurs mais bien vus et un discours décalé sur la démocratie et l'Amérique... Pour le reste, Sacha Baron Cohen déroule une série de sketches et de situations qui explorent un humour tour à tour subtil ou très gras. Sans jamais vraiment faire de choix entre ces différents tons, le film se dilue un peu dans une volonté de faire rire à tout crin pas toujours pertinente. Dans la lignée de ses précédents films, entre le trop et le juste ce qu'il faut, Sacha Baron Cohen continue de se construire une drôle de carrière. Sérieusement ou non, il est en tout cas le seul à avoir choisi d'évoquer les dictatures ces temps-ci sur grand écran.

Publié le 22/06/2012 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma