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cinéma

The amazing spider man

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Elevé seul par son oncle et sa tante, Peter Parker est un adolescent plutôt solitaire. Travaillé par la disparition de ses parents, il se lance sur les traces de Curt Connors ancien collaborateur de son père, devenu une sommité en génétique. Mordu par une araignée en visitant les laboratoires de ce dernier dans la tour d'Oscorp, Peter développe des talents peu communs. Quand son oncle est assassiné par un petit malfrat, Parker devient un justicier de la nuit. Une histoire qui se complique quand il tombe amoureux de Gwen Stacy, fille du chef de la police...

Dix ans à peine après le premier film de Sam Raimi consacré à Spider Man, Marc Webb relance les aventures du héros bondissant dans un film sans beaucoup d'âme. Remplaçant de Tobey McGuire, Andrew Garfield trimballe sa tignasse de faux ado dans des cascades molles et une intrigue très plate. Entre amourette un peu niaise et dramuscule poussif, le film n'arrive pas à se trouver de rythme. Webb et son équipe font difficilement démarrer le moteur et son acteur, aussi peu expressif qu'une publicité pour le dentifrice ne fait rien pour aider. Fini l'équilibre trouvé par Sam Raimi entre action et humour, disparue la fragilité du personnage de Tobey McGuire : ici on bondit sur des grues à grands coups d'héroïsme forcé, on s'embrasse sur les toits et on galvaude l'héritage (et les moments clés) d'un des personnages les plus sympathiques des comics contemporains. Même la partition de James Horner n'es pas à la hauteur de celles de Danny Elfman. Jamais, en dépit de ses nombreuses tentatives, le cinéaste ne parvient à insuffler de tension dramatique, laissant son récit se diluer dans les méandres de rebondissements paresseux.

Tentative de coup de jeune maladroite, ce redémarrage des aventures de l'homme-araignée suscite à peine un peu de curiosité quand ses effets spéciaux tentent d'accrocher la rétine pour aussitôt l'éteindre devant des ralentis clinquants autour des acrobaties du personnage. Le comble est atteint quand la machine hollywoodienne prend le spectateur pour une vache à lait en annonçant la suite de l'intrigue pour un futur film. Gargl ! Les rayons de vos magasins doivent encore contenir la trilogie de Raimi, jetez-vous plutôt dessus.

Publié le 05/07/2012 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma