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cinéma

Sous le figuier

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Trois personnages en plein désarroi se retrouvent le temps d'un été au chevet de Selma, une femme au soir de sa vie. Alors que passent les jours ensoleillés, chacun d'entre eux, au contact de la vieille dame va davantage évoluer qu'il ne le pensait.

Film de groupe, de troupe presque avec pour cœur la présence d'une Gisèle Casadesus à l'aube de son centenaire et qui étonne toujours par sa présence et sa prestance. Hélas, elle se trouve ici réduite à jouer les mamies doctes et pleines de bons conseils dans un film pas foncièrement mauvais mais qui manque cruellement d'élan. Les personnages semblent tous se chercher des accroches et la réalisation quelque peu flottante et trop souvent illustrative ne sert guère à donner un peu de hauteur à des rencontres humaines qui auraient pu ne pas en manquer. Les acteurs, pris individuellement, ne manquent certes pas de talent mais enfermés dans des rôles sans guère de profondeur, chacun se contente ici de dérouler son inaptitude à vivre, mal qui trouvera évidemment un remède en la personne de Selma. Si le tout est cousu de fil blanc, il faut toutefois reconnaître à Anne-Marie Etienne un certain sens du groupe qui fait que les scènes qui croisent les personnages sont plus réussies que les moments intimes. Ni surprenante, ni nouvelle, cette promenade gentille et un peu larmoyante vaut surtout pour la présence rare et lumineuse de Gisèle Casadesus. Dommage que le film ne sache pas mieux rendre hommage à cette présence.

Publié le 20/03/2013 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma