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cinéma

Or noir

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Début du XXème siècle en Arabie, deux émirs s'affrontent pour la possession d'un bout de désert, la « ceinture jaune ». Vaincu le prince Amar doit laisser ses enfants au Prince Nessib pour garantir que le territoire restera un no man's land entre les deux clans. Quand arrivent les Américains avec leurs promesses de richesse en échange de l'autorisation d'extraire l'or noir de sous les sables de la ceinture jaune, Nessib leur ouvre grand ses portes, faisant fi de l'accord conclu avec Amar, replongeant les deux clans dans une guerre qu'il entend bien gagner.

Motivé depuis longtemps à l'idée de réaliser un film autour de la péninsule arabique, Jean-Jacques Annaud est rapidement tombé sous le charme de la fiction imaginée par Hans Ruesch. Si l'histoire est une fiction, elle se veut tellement nourrie de réalités qu'elle pourrait passer pour une fresque historique. Entre récit d'aventure, réflexion géopolitique et conséquences sociales, le film, tourné par un réalisateur français, en langue anglaise, en Tunisie, avec des comédiens venus de nombreux horizons, réussit à raconter une histoire presque intégralement arabe. Les occidentaux ne sont présents que de façon annexe et Jean-Jacques Annaud, s'il évoque l'impact de la découverte de la valeur du pétrole, préfère pousser son récit vers une ampleur et un souffle plus proche de l'épopée que de la simple chronique. Pour cela, il s'appuie notamment sur un casting pléthorique, varié et impeccable de bout en bout. Si le mélange paraît improbable au départ, à l'arrivée, il s'avère largement payant permettant au cinéaste de laisser libre cours au souffle de son histoire et de retrouver le talent qui était le sien à l'époque du Nom de la rose ou de La guerre du feu.

Publié le 22/11/2011 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma