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cinéma

Machete kills

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Au cours d'une intervention à la frontière Machete et sa partenaire sont surpris par les cartels alors qu'un missile nucléaire est vendu à un trafiquant de drogue mexicain. Chargé par le président Rathcock en personne de remettre la main sur le missile, Machete part pour le Mexique où il devra affronter bien des dangers et lever le voile sur un complot encore plus terrible.

Personnage issu de la série Spy Kids qui a eu les honneurs d'un premier film entre ringardise assumée et hommage potache aux séries Z, Machete revient dans un second épisode toujours cornaqué par Robert Rodriguez et une clique d'invités encore plus nombreux. Surenchérissant globalement sur un premier épisode qui jouait avec les codes du film vénéneux et sanguinolent, Machete kills rajoute une couche de kitsch à la recette. Bimbo vindicatives et peu vêtues, barons de la drogue déglingués, tueurs à gages improbables et grand méchant digne d'un James Bond tourné sous LSD : Rodriguez ne se refuse rien, de la bande-annonce rétro qui précède le film à sa conclusion improbable, il s'offre même une pirouette narrative décalée et grand-guignol dans la ligne droite d'un film à ne surtout pas prendre au sérieux. Au passage, la blague de potache n'oublie pas d'égratigner une Amérique proprette à grands coups d'effets de réalisation foireux, de raccords brouillons et de caricatures inoubliables. Rodriguez y joue de la blague et de l'hommage avec un dosage parfait. À déguster comme une tortilla baignée dans une sauce inattendue.

Publié le 08/10/2013 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma