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cinéma

Le Vilain

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À la recherche d'une planque après un braquage, le Vilain, gangster sans foi ni loi, trouve presque par hasard refuge dans la demeure de sa mère qu'il n'a pas vue depuis 20 ans. Ignorante du devenir de son sagouin de fils, la vieille dame naïve finit par découvrir le sombre secret de sa progéniture, et se résout à tout faire pour le remettre dans le droit chemin.

Dupontel oblige, ce Vilain oscille entre le grand guignol façon Tex Avery pour ses idées déglinguées et sa plastique cartoonesque et un sérieux qui prend parfois tellement à contrepied qu'il en devient déroutant. En mère la pudeur décidée à corriger son incorrigible fiston, Catherine Frot s'en sort sans trop de casse, prêtant son talent comique autant que son air bonhomme à un personnage pourtant peu évident. Réalisateur décalé autant que turbulent truand, Dupontel s'en donne à coeur joie autant dans l'inventivité scénaristique (l'improbable tortue) que dans des cadrages audacieux tirant le film du côté de la comédie débridée. En cela, Le Vilain est une comédie réussie qui doit beaucoup à l'univers singulier de Dupontel, à son casting (Bouli Lanners notamment, toujours aussi formidable) et à son talent pour la comédie. Lorsqu'il s'attache à l'évocation de la famille, l'acteur-réalisateur patine un peu plus et les scènes voulues comme sérieuses s'en ressentent. Il n'en reste pas moins que lorsqu'il lâche la bride à ses envies, Dupontel s'y avère être un cinéaste des plus emballants (la course d'introduction de son personnage dit tout en quelques plans), dommage que cela se noie parfois dans un propos pas toujours aussi passionnant.

Publié le 24/11/2009 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma