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cinéma

La délicatesse

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Nathalie file le parfait amour avec François, rencontré autour d'un jus d'abricot. Elle vient de démarrer un nouveau travail qui la passionne et envisage la vie avec le sourire. Jusqu'au jour où François meurt. Inconsolable, Nathalie se plonge dans le travail. Trois ans plus tard, sans raison particulière, elle embrasse Markus, personnage effacé et maladroit qui va être totalement chamboulé par l'expérience. Entre les deux commence un jeu de cache-cache amoureux...

Adaté de son roman par Stéphane Foenkinos avec la complicité de son frère David, le film se veut « une autre façon de raconter cette histoire ». De ce côté-là, pas trop de soucis, le duo ne s'en tire pas trop mal en s'emparant du cinéma pour raconter ce cheminement vers une renaissance au travers d'une rencontre inattendue. Audrey Tautou endosse sans trop d'efforts le costume de la jeune veuve inconsolable, appuyant plus qu'il ne le faudrait sur les émotions que véhiculent son personnage mais c'est surtout le génial et inattendu François Damiens qui après La famille Wolberg donne ici toute l'étendue d'un talent qu'on ne lui soupçonnait qu'à peine. Echalas aux airs absents mais aussi amoureux fragile et attentionné, l'acteur y déploie un savoir-faire remarquable contrepoint idéal à l'émotivité de Nathalie. Sans lui, La délicatesse aurait pu n'être qu'un mélo convenu un brin pompeux (ce qu'il est par moments). Grâce à lui, à son génie pince-sans-rire et à une présence sans égale, le film gagne un réalisme tour à tour léger et plus profond. Une histoire de rencontre subtile, de reconstruction et de force partagée que l'acteur belge porte en grande partie sur ses épaules. Dommage que tout cela soit entouré d'un récit somme toute convenu qui tient parfois plus du chantage du spectateur qu'au portrait bien senti.

Publié le 14/12/2011 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma