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cinéma

Juno

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16 ans, l'âge de tous les possibles, de toutes les envies et des premières expériences. Juno McGuff, ado volubile et décomplexée réalise, après trois tests de grossesse consécutifs, qu'elle est enceinte de Paulie Bleeker. Décidée à mener son enfant à terme, Juno choisit de le confier à des parents adoptifs et se met en quête du couple idéal. Entre les tiraillements d'une adolescence ordinaire et son nouveau statut, la jeune fille tente de se dessiner un parcours partagé entre lambeaux de jeunesse et exigences du monde adulte.

 

Quelques secondes et déjà, un générique coloré et entrainant donne le ton : ni comédie, ni drame social, le film de Jason Reitman boxe dans une catégorie à part, celui d'une promenade acidulée portée par une interprète attachante. Prendre les pas de Juno, c'est à la fois jeter un regard en arrière sur l'enfance et les questionnements de l'adolescence et se projeter dans le monde des adultes, le tout sans sentimentalisme extrême et sans autre pivot celui de la boussole intime d'une jeune fille de 16 ans, pas toujours aussi sûre d'elle qu'elle veut le laisser croire. Là où d'autres se seraient contentés d'un récit bâclé rempli de clichés, Reitman navigue dans une fantaisie à peine décalée et un réalisme coloré. La frimousse et le jeu emballant de la jeune Ellen Page font le reste, parachevant un attachant film indépendant traversé de ballades qui restent dans la tête et qui s'offre le luxe d'aborder des sujets délicats sans pesanteur ni hypocrisie. Une perle du cinéma indépendant américain en forme de chronique du désarroi de l'adolescence entre bonne humeur et fantaisie à conseiller, découvrir et déguster.

 

Publié le 12/02/2008 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma