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cinéma

Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal

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1957, capturé et emmené au coeur d'une base militaire américaine, Indiana Jones est contraint par un commando russe de livrer à leur leader, Irina Spalko, un des plus grands secrets du gouvernement. À son retour à l'université il apprend que ses activités lui valent d'être suspendu. Il s'apprête à prendre le large quand un jeune garçon le met sur la piste du légendaire crâne de cristal et de la cité mythique d'Akator. Pour aider un ami et résoudre un des plus grands mystères de l'archéologie, Indiana Jones s'envole pour le Pérou avec la ferme intention de découvrir les secrets de cette relique archéologique.

 

Près de vingt ans ont passé depuis les dernières aventures d'un personnage devenu incontournable. Vingt ans que les scénaristes de ce quatrième épisode rendent réels et bien remplis pour leur personnage. De l'avant guerre à la Guerre Froide, le monde et ses enjeux ont largement changé et le film s'en ressent, abandonnant l'ambiance très rétro-pulp des années trente pour entrer dans l'ère de la science, de l'atome et de ses nouveaux enjeux illustrés par une une séquence d'ouverture en forme d'augure du film à venir. Malgré son âge, Harrison Ford continue de porter avec brio le célèbre chapeau du professeur le plus énergique du cinéma mais, à l'aune des épisodes précédents, cet épisode-là pourrait bien ne pas convaincre les nouveaux spectateurs qui viendraient y chercher l'ambiance d'une époque désormais révolue. Le cinéma a changé lui aussi, et c'est à une surenchère de cascades que se livre l'archéologue sous l'oeil un brin décalé de Steven Spielberg qui s'amuse visiblement beaucoup à truffer son film de références aussi bien au cinéma de son ami George Lucas qu'au sien, les amateurs apprécieront. Comme ses prédécesseurs, le film joue la carte de l'hommage à une époque et, de ce point de vue, le salut appuyé au cinéma fantastique des années cinquante est incontestable et plutôt malin... même s'il risque de perdre certains aficionados du personnage en chemin. Finies les quêtes mystiques, la science a remplacé la religion et Jones  comme son spectateur doivent faire avec. Les dialogues restent vifs et le second degré toujours très présent, si l'aventure et l'exotisme sont au rendez-vous, tout le monde a vieilli et les temps ont changé. Si on l'accepte tout va bien, sinon replongez-vous plutôt dans les romans de H. Rider Haggard.

Publié le 21/05/2008 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma