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cinéma

Fastlife

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Franklin Ebagé, athlète trentenaire se trouve à la croisée des chemins. Sa carrière sportive piétine depuis qu'il n'arrive plus à courir aussi vite que par le passé. Empêtré entre sa femme qui veut le voir se poser pour de bon, une adolescente séduite, un inséparable copain, Franklin espère trouver de quoi rebondir et se relancer pour de bon. Malheureusement pour lui, rien ne se déroule comme prévu. Et la « fastlife » qu'il prône à tout bout de champs, semble bien loin...

Thomas Ngijol n'en est plus à son coup d'essai au cinéma. Après deux films avec son comparse Fabrice Eboué, il se lance en solo pour Fastlife, comédie potache et grinçante. Devant et derrière la caméra, c'est Ngijol lui-même qui porte entièrement un film qui se moque tendrement de son personnage, ébloui par la célébrité et ses illusions. Gentiment moqueur envers les déboires d'un Franklin plus maladroit que mauvais, le film brosse une chronique moderne et plutôt bien sentie. Reste que la réalisation ne se révèle pas vraiment à la hauteur de ces ambitions et que les acteurs n'y sont pas tous aussi investis que Ngijol lui-même (notamment Olivier Marchal en volailler fan de rock et bas de plafond). Au détour des péripéties de son drôle de personnage, Ngijol signe presque un one man show cinématographique, intéressant donc, mais limité.

Publié le 16/07/2014 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma