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cinéma

Enfance(s)

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Une seule idée, une poignée de cinéastes et six monstres sacrés du cinéma se disputent le coeur de ce film. Au départ, la volonté de réaliser une série de courts métrages autour de l'enfance de grands noms du cinéma (Fritz Lang, Orson Welles, Alfred Hitchcock, Jean Renoir, Ingmar Bergman, Jacques Tati) : à l'arrivée, une succession plutôt hétéroclite d'ambiances et de scènes ni vraiment inattendues, ni vraiment originales qui fleurent bon le goût de jadis sans apporter de réel point de vue ou éclairage. Partant d'une anecdote, chaque saynète brode un univers et une ambiance que les cinéastes éclairent à leur gré.

 

L'exercice de style est singulier mais il tourne un peu court. La plupart des films se contentent d'épicer leur  récit en le teintant des manies propres au réalisateur qu'il dépeint. C'est parfois subtil d'autres fois beaucoup plus grossier et l'ensemble se contente trop souvent de jouer sur quelques costumes et un passéisme gentillet doublé d'un académisme un peu creux pour convaincre tout à fait. Des six, seul le regard sur Jacques Tati recèle une réelle inventivité à la fois dans son sujet, son interprétation et sa mise en scène approchant le travail du maître. Dommage que pour les autres, les cinéastes se soient arrêtés aux images d'Épinal. Si toutefois vous aimez le cinéma différent et les paris originaux, Enfance(s) pourraient suffire à vous distraire un peu.

 

Publié le 13/05/2008 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma