62e2931281cbed0ba95bcde00bb3d46a484b0cbe
D24e58878c5cba5416d7ee2c82919c9d21b8bb7e
A331b2cf64ea67ade90932aa5e6b4aa9a99c6970
995a80404b467df6e2bae6414c48b5cf7b90800b
Bf482e46af89135910a378c4ebee4c1d3cb38e92
Fe1831b6a815ac17e8ec468d2e83165c247849a0
Fermer
cinéma

Des gens qui s'embrassent

6f89e0996241036c6f4769cff4b1c87d0be81624

Zef est musicien et réputé. Il est aussi très religieux, un peu austère et tout le contraire de Roni, son frère, bon-vivant, dépensier et bijoutier plutôt riche. Leurs deux filles s'adorent et quand la femme de Zef meurt au moment du mariage du Melita, la fille de Roni, ce dernier est obligé d'accueillir son frère. Dans le train qui la conduit à l'enterrement de sa mère, Noga croise un homme dont elle tombe aussitôt amoureuse, ignorante alors qu'il est le futur époux de sa sœur. Frères et cousines vont dès lors jouer un jeu de cache-cache sentimental dans l'ombre d'Aron, grand-père dont la mémoire flanche mais dont la fantaisie demeure intacte.

Dans le sillage d'une filmographie pour le moins chorale, Danièle Thompson évoque donc les divergences familiales et la difficulté à vivre avec et auprès des gens du même sang. Postulat plutôt convenu donc, passé à la moulinette d'un traitement inégal et maladroit qui tente de mêler le sentimental, l'humour et le sérieux finit par s'empêtrer dans une succession d'épisodes inégaux, mal agencés et assez ennuyeux. Du casting pléthorique qui compose cette mosaïque familiale, seul Ivry Gitlis, en papi fantasque tire quelque peu son épingle d'un jeu bien confus.

Publié le 10/04/2013 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma