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cinéma

De la guerre

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Alors qu'il est en repérage pour son prochain film, Bertrand se retrouve, à la suite d'un concours de circonstances, enfermé dans un cercueil pendant une nuit entière. Au matin, il n'est plus le même et lorsqu'il croise un homme qui prétend pouvoir l'aider à retrouver la joie, il n'hésite pas et quitte tout pour être entraîné dans un château où règne une femme qui défend le plaisir permanent. D'abord interloqué, Bertrand finit par épouser les idées de la communauté de de devenir un guerrier du bonheur.

Car c'est de rien moins que cela qu'il s'agit pour Bertrand Bonello : mener le combat pour conquérir un bonheur qui n'est jamais donné ni acquis. Dans les pas d'un personnage qui n'est volontairement pas sans rappeler le réalisateur lui-même, il invite, comme dans ses autres films, à un parcours fortement chargé de symboles tout en impressions qu'il s'ingénie à transmettre à son spectateur. Parfois pesant et engoncé dans un démarche fastidieuse, le film se ménage toutefois des étranges instants de grâce à l'instar du personnage de Bertrand qui glisse lentement d'un statut de spectateur à celui d'acteur. Parasité par sa démarche parfois trop cérébrale qui pourra laisser certains spectateurs de côté, le film ne manquent pourtant pas d'intérêts qu'il faut avoir la patience de capter dans des scènes volontiers étirées et savamment dosées. Reste de toute façon comme pour les précédentes réalisation de Bertrand Bonello à accepter de pénétrer dans un univers et une démarche exigeantes et du même coup assez peu ouvertes. Intéressant, ce combat-là possède malheureusement les défauts de ses qualités.

Publié le 30/09/2008 Auteur : Guillaume B.

 


Mots clés : cinéma