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cinéma

Coraline

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Coraline, du haut de ses jeunes années vient juste d'emménager dans une nouvelle maison avec ses parents. Trop préoccupés par leurs affaires « d'adultes », la fillette se sent délaissée et ne tarde pas à farfouiller dans la vieille bâtisse. En ouvrant une porte condamnée, elle pénètre dans un nouvel appartement, identique au sien. A l'exception qu'elle y trouve des parents aimants et attentionnés et des voisins un tantinet farfelus. Trop de guimauve cache cependant une réalité des plus terribles.

Quand un romancier et un metteur en scène visionnaire se rencontrent, on prétend rarement au krach cinématographique. Surtout quand l'auteur se révèle être Neil Gaiman (un fameux novelist américain) et le réalisateur, Henri Sellick (autrement plus connu pour avoir co-réalisé L'Etrange noël de Mr Jack aux côtés de Tim Burton). Disons le tout de suite, les amoureux d'univers féériques et burtoniens seront ravis. Richesses visuelles et narratives peuplent le long-métrage. Atout indéniable, le livre correspond, clé en main, à l'univers du cinéaste. Derrière le conte de fées se cache un monde bien plus sombre. Un rêve mêlé de cauchemars. Il y fourmille de mondes et de personnages tous plus pittoresques les uns que les autres. Le film renoue avec le romanesque de L'étrange Noël de Monsieur Jack.  L'univers musical n'y est d'ailleurs pas en reste. Surtout, Coraline démontre avec brio que l'animation de figurines au milieu de maquettes géantes et ultra-détaillées n'a rien à envier aux prouesses visuelles d'un Wall-E ou d'un Shrek. Au contraire, elle n'en a que d'autant plus de charme.

Publié le 09/06/2009 Auteur : J. Blanchet


Mots clés : cinéma