62e2931281cbed0ba95bcde00bb3d46a484b0cbe
D24e58878c5cba5416d7ee2c82919c9d21b8bb7e
A331b2cf64ea67ade90932aa5e6b4aa9a99c6970
995a80404b467df6e2bae6414c48b5cf7b90800b
Bf482e46af89135910a378c4ebee4c1d3cb38e92
Fe1831b6a815ac17e8ec468d2e83165c247849a0
Fermer
concerts

Violeta y el Jaz· Emiliano Gonzalez Toro

Violeta y el Jaz· Emiliano Gonzalez Toro (2023)
Le ténor Emiliano Gonzalez Toro, le pianiste Thomas Enhco, le trompettiste David et leur jazz-band latino célèbrent une légende de la folk sud-américaine : la chanteuse chilienne Violeta Parra, qui inspira Joan Baez comme U2, et porta à travers le monde la voix des opprimés.

Né en Suisse de parents chiliens, Emiliano Gonzalez Toro ne pouvait qu’être bercé par les chansons de Violeta Parra, qui vécut souvent au pied des Alpes quand elle s’éloignait de celui des Andes. Paris fut un autre de ses ports d’attache.
Dans la poudrière sociale qu’était l’Amérique latine au milieu du 20e siècle, le ton direct de ses textes et de ses balades à la guitare marqua un premier sommet de la protest song, avant que les États-Unis reprennent le genre dans les années soixante, le mâtinant de l’héritage de la folk anglo-saxonne. Violeta ne verrait que les prémisses de ce nouvel élan, comme de celui, plus sombre, du retour des dictatures en Amérique du Sud. En 1967, elle se donnait la mort avant d’avoir atteint ses cinquante ans. Pour rendre hommage à cette icône latino, son jeune compatriote n’a pas voulu se contenter d’un décalque musical, sans doute parce que la simplicité de cette voix survolant les accords de guitare était inimitable. Il a préféré solliciter le triple talent de pianiste jazz et classique et de compositeur de son compère Thomas Enhco qui a écrit de nouveaux arrangements. Ce qui a permis de révéler de nouvelles polyphonies à travers des mélodies et des voix, portés par les claviers, les cuivres, les percussions et les cordes.

Publié le 06/10/2023


Mots clés :