Orchestre Consuelo

Premier prix triomphal du Concours Reine Élisabeth de Bruxelles en 2017, Victoire de la musique classique en 2018, le jeune violoncelliste Victor Julien-Laferrière fonde l’Orchestre Consuelo en 2019. Avec lui, il interprétera trois œuvres de l’époque romantique composées par Tchaïkovski, Schubert et Dvořák.

Déjà reconnu pour ses talents de soliste instrumental, le violoncelliste Victor Julien-Laferrière développe désormais une carrière de direction d’orchestre à la tête d’un ensemble dont le nombre de musiciens chambristes et symphonistes varie de quinze à cinquante. Baptisé du nom de Consuelo, en écho à l’héroïne musicienne du roman de George Sand, il connaît des débuts prometteurs, salués par la critique.
Quarante-six de ses musiciens seront associés à ce concert au brillant programme, qui débutera par Les Variations sur un thème rococo, op. 33 pour violoncelle et orchestre du compositeur russe Piotr Ilitch Tchaïkovski. Le jeune directeur musical y tiendra la baguette en même temps que l’archet de son violoncelle.
Suivra la Symphonie n°8 en si mineur, D.759 ou Symphonie inachevée de Franz Schubert, qui ne compte que deux mouvements et quelques mesures d’un scherzo esquissé au dos du manuscrit, découverts seulement après la mort du compositeur allemand en 1828. L’œuvre sera créée en 1865 à Vienne. Plusieurs tentatives auront lieu pour essayer d’achever la partition, toutes infructueuses.
Enfin, l’ensemble interprétera une pièce typiquement romantique composée par Antonin Dvořák, la Symphonie nᵒ 7 en ré mineur, op.70. Comparée aux autres symphonies de Dvořák, elle est sans conteste plus turbulente, emplie d’un héroïsme presque tragique, et finalement la plus typiquement romantique de toutes.