62e2931281cbed0ba95bcde00bb3d46a484b0cbe
D24e58878c5cba5416d7ee2c82919c9d21b8bb7e
A331b2cf64ea67ade90932aa5e6b4aa9a99c6970
995a80404b467df6e2bae6414c48b5cf7b90800b
Bf482e46af89135910a378c4ebee4c1d3cb38e92
Fe1831b6a815ac17e8ec468d2e83165c247849a0
Fermer
expos

LES JARDINIERS D'EDEN

LES JARDINIERS D'EDEN (2019)
Depuis toujours, l’Homme met en scène son milieu naturel, l’environnement dans lequel il évolue. Des représentations animalières dans les grottes néolithiques au Land art, la nature est une source de préoccupation et d’inspiration inépuisable. Ainsi en est-il aussi dans l'art brut et les arts apparentés.

La nature est ontologiquement l’un des communs structurant toute vie sociale. Aujourd’hui dangereusement prise d’assaut par un ultra libéralisme débridé, elle est au cœur de préoccupations personnelles et de mobilisations individuelles dont tous les considérants s’agrègent dans l’engagement collectif de la bataille pour le climat.Les œuvres des créateurs de la collection Création Franche attestent de cette conscience partagée et du désir d’un autre monde. Leur travail fait l’objet d’une imagerie intérieure puissante, spontanée, sensible, intime. Ce faisant, ces créateurs reconfigurent l’existant et se font les jardiniers d’un monde onirique défait du carcan du réel.

Pour cette exposition, une importante sélection d’œuvres du fonds de collection met en lumière toutes les facettes qui constituent les trois règnes du vivant : animal, végétal et minéral. 

Qu’elles soient rêvées, fidèles à la réalité, poétiques, engagées, figuratives ou abstraites ces productions donnent à voir une lecture recomposée de la nature et questionnent plus largement le rapport des auteurs à leur environnement proche, et, débordant les frontières de leur quotidien, la projection qu’ils en font. Elles disent aussi de ce qu’est la création spontanée, prompte à s’emparer des matériaux les plus accessibles, à portée de main et de regard, incarnation de « l’homme du commun à l’ouvrage » cher à Jean Dubuffet. 

Vernissage, le vendredi 24 janvier à 18h.

Publié le 16/12/2019


Mots clés :