LE SACRIFICE ET LA JOIE

2 grands compositeurs viennois d’adoption qui concourent à la perfection classique, avant d’inaugurer ou de contribuer à l’ère du romantisme, ère de la suprématie allemande. Egmont, musique de scène pour soprano, récitant et grand orchestre, a été commandée à Beethoven pour la reprise au théâtre du drame écrit par Goethe en 1788.

Le poète retrace la lutte du comte hollandais Egmont (1522-1568) contre l’envahisseur espagnol. Emprisonné, le héros choisit de rester fidèle à son idéal. Brahms compose avec sa deuxième symphonie une œuvre de contrastes intérieurs, où co-existent et se mêlent sérénité et tensions. Se jouant des formes et des rythmes, le premier mouvement fait preuve d’un lyrisme majestueux, alors que le second mouvement laisse place à une musique empreinte de fraîcheur. L’œuvre s’achève en triomphe.

Au programme:

Ludwig van Beethoven

Egmont, musique de scène op. 84 (1810)

Johannes Brahms

Symphonie n°2 en Ré majeur op. 73 (1877)