Le Firmament

13 mars 1759, Angleterre : Une jeune domestique est condamnée à la peine capitale pour le meurtre d’une fillette de riche famille. Mais l’accusée prétend être enceinte, ce qui commuerait sa peine en exil. Un jury de onze femmes, de tous horizons est alors réuni pour décider si l’accusée dit la vérité ou tente d’échapper à sa mort. Les femmes ont soudainement le pouvoir dans une société corsetée par le patriarcat. Que faire de ce pouvoir ? 

Chloé Dabert monte pour la première fois en France l’extraordinaire pièce féministe de Lucy Kirkwood. Bien qu’il a été écrit aujourd’hui, Le Firmament a tout d’un grand texte du répertoire, comme la réparation d’un manque dans l’histoire de la littérature dramatique. Avec son écriture ciselée, la jeune autrice décrit le procès de Sally Poppy, qui sert de révélateur aux non-dits d’une société où règnent les inégalités de classe, et démontre combien le système patriarcal pèse sur la condition féminine. Avec une direction d’actrices au cordeau et en glissant, grâce à la vidéo, du passé au présent, du plateau au hors-champ, la metteuse en scène réalise un grand spectacle captivant.