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classique

LA WALKYRIE

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LA WALKYRIE (2017)
Wagner met en scène Brünnhilde, la Walkyrie, chargée par son père le dieu Wotan, d’une mission terrestre : empêcher l’union incestueuse de Siegmund et Sieglinde qui, sans le savoir, sont frère et sœur. Dans l'oeuvre de Nicolas Joel, le mythe s’aborde sous l’angle symbolique, poétique, comme psychanalytique, et retrouve un écho profondément humain.

Les thèmes de la quête de soi, de l’inceste et de la passion irrépressible se doublent d’une mythologie fantastique prétexte au déploiement de leitmotive (thèmes conducteurs) tour à tour puissants et éthérés, caractéristiques de l’écriture du génie de Bayreuth. 

À la baguette, Claus Peter Flor saura sublimer cette partition dont le discours entre solistes et orchestre demeure intensément fusionnel. 

En 1843, Wagner découvre la Mythologie allemande de Jakob Grimm et dit entrer « sous l’empire d’un étrange sortilège (…) conscient d’être le siège d’une résurrection ». Complétant bientôt ses lectures, le musicien entreprend en 1848 un projet qu’il portera jusqu’en août 1876, date de la création de L’Anneau du Nibelung, le deuxième volet de cette tétralogie étant La Walkyrie.

Publié le 28/11/2017


Mots clés : opera richard wagner