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danse

LA PASTORALE / Malandain Ballet

Thierry Malandain magnifie Beethoven dans une création qui associe la 6e Symphonie, la Cantate op. 112 et quelques motifs des Ruines d’Athènes. Un ballet à la scénographie sobre afin de laisser la part belle à une écriture chorégraphique hors du temps, cherchant à exalter la puissance du corps dansant, la sensualité et l’humanité des 22 danseurs.

Mais, comme toujours chez Thierry Malandain, la simplicité première recèle des trésors plus complexes qui ajoutent à la richesse de ses créations. Aussi, promet-il qu’ « il ne sera pas interdit de percevoir, par moments, des références religieuses voire ésotériques dans la géométrie de la scénographie. »

Puis d’ajouter : « Alors que l’air est lourd autour de nous, que le monde étouffe faisant comme si tout allait bien, à l’exemple de Beethoven qui dans l’accablement le plus complet nota dans ses carnets intimes : “Par la force des charmes et l’harmonie céleste, j’apporterai aux hommes des rêves de douceur. Par la puissance d’un amour infini et merveilleux, je rendrai leurs vies semblables au printemps”, dans les pas d’un compagnon errant, notre Pastorale invoquera l’antiquité hellénique, comme lieu de nostalgie et de ressource, de la douleur d’un désir sans fin au royaume spirituel de l’infini. »

Publié le 02/07/2019


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