danse
La fuite / Lionel Bègue
À partir du mythe d’Actéon, ce chasseur métamorphosé en cerf et dévoré par ses chiens, la première œuvre de Lionel Bègue interroge le corps et sa dégénérescence. Celle, inéluctable, que connaît le corps, vieilli, altéré, malade, au fil des années et des aléas de l’existence.
« J’ai ressenti, dit le chorégraphe réunionnais, une profonde émotion en voyant une personne atteinte d’Alzheimer réaliser sa propre maladie – quand le malade a conscience qu’il perd la mémoire. » Qu’il disparaît, en somme. Alors, que reste-t-il lorsque tout s’effrite et s’efface ?
Publié le 16/02/2021