62e2931281cbed0ba95bcde00bb3d46a484b0cbe
D24e58878c5cba5416d7ee2c82919c9d21b8bb7e
A331b2cf64ea67ade90932aa5e6b4aa9a99c6970
995a80404b467df6e2bae6414c48b5cf7b90800b
Bf482e46af89135910a378c4ebee4c1d3cb38e92
Fe1831b6a815ac17e8ec468d2e83165c247849a0
Fermer
danse

Table (e)rase

Eb8d26124ccf62fdb9b97c69fdb20eab42184f8a

C’est dans son tempérament : l’artiste créé, détruit, recommence... Une compagnie belge décline le concept sur scène, dans une succession de six chorégraphies contemporaines.

A première vue, l’idée paraît (trop) simple : « effacer une œuvre pour se la réapproprier » indique Erika Hess, secrétaire générale du Cuvier. Précurseur du concept : Robert Rauschenberg et son tableau Erased De Kooning, créé d’après l’œuvre du peintre éponyme. Un demi-siècle plus tard, la compagnie Joji Inc s’interroge : « comment passer dans différents états d’esprit à travers la danse ? » Ainsi naquit Erase E(X).

POUPÉES RUSSES

En six actes, Erase E(X) se décline comme on range des poupées gigognes : un acte, créé par un chorégraphe, est effacé par un autre, qui engendre le suivant... Seule condition : garder la même phrase chorégraphique énoncée au début par Anne Teresa de Keersmaeker. Effet immédiat : le spectateur « traverse différentes expériences au travers d’une phrase ».
Au Cuvier, seuls les trois premiers actes sont présentés : une Bardot espiègle, prise au piège du Mépris de Godard s’efface devant « une danseuse virtuose », sur fond de percussions indiennes et de country américaine. Puis, place à l’amour, où un duo se cherche, se parle, frôlant la limite entre la danse et le théâtre. Un hommage à la danse qui bat en brèche les idées reçues sur le contemporain… histoire de faire table rase.

Publié le 03/02/2010 Auteur : E.S

Erase E(X), le 5 février à 20h30 au Cuvier d'Artigues. Tel : 05.57.54.10.40. www.lecuvier-artigues.com.


Mots clés : danse