Le psychédélisme, courant phare des sixties, se caractérise par une volonté d'ouvrir les portes de la conscience. Mais alors, art et psychédélisme, même combat ? Cette exposition collective en est la parfaite illustration !

Un voyage fantastique entre le caisson lumineux de Daniele Buetti, les bas-reliefs en résine distorseurs de Carrie Yamaoka, les dessins de figures humaines à lʼétat de déliquescence qui semblent sʼéchapper du papier de Jim Shaw et Jimi Dams, la peinture vivement colorée et faussement tridimensionnelle de Joy Garnett et de Michael Van den Besselaar, les collages érotiques d'André Stas et de Txiki Margalef, les images répétitives et pixellisées de Georges Meurant, l'ex-star du porno en déesse hindoue multicolore d'Annie Sprinkle...

Puis tout d'un coup, vous êtes perplexe : est-ce bien un homme à la peau d'orange qui vous fixe dans les yeux ? Non, l'air ambiant n'est imprégné d'aucun psychotrope : vous êtes simplement face aux photographies de Robert Gligorov !

Allez, revenez tout doucement à la réalité !