D’abord la rencontre : débarqué à Bordeaux sevré (« pas de vins à la maison »), le héros, Oz Clarke, embrasse sa dulcinée, via des étudiants « vinophiles », « et des pichets, des pichets, des pichets… ». Conquis par « une telle beauté olfactive », il goûte tendresse (« les vendanges à Margaux ») et chaleur (« courir nu dans les vignes »)… mais un beau jour, déchante : « le Bordeaux de ma jeunesse a changé, la vinification a changé, sa commercialisation aussi ».
D’où « le besoin » d’écrire ce livre sur « tous les Bordeaux, même les moins brillants », leurs textures et saveurs… 319 pages illustrées (rien à voir avec un guide traditionnel) à la découverte des vins et cépages de Bordeaux, des châteaux et vallées girondines : « mes idées sur les forces et faiblesses des vins de Bordeaux, toujours aussi importants aujourd’hui, malgré la qualité des rivaux ». C’est beau l’amour…