Ils sont lycéens, employés de bureau ou mères de famille. Tous viennent au conservatoire trois à quatre soirs par semaine, pour certains depuis l'enfance, « comme une seconde peau ». Sur place l'exercice, « les brancher sur un ressenti », en mettant les danseurs en relation « avec quelque chose qui leur tombe dessus »... des comédiens, une chorale, un photographe et à chaque fois, une idée propre du mouvement, un même questionnement intérieur : « que découvrir de soi à travers les autres et des autres à travers soi ».
Le spontané qui prend le pas sur le mouvement, sans cesse réinventé, comme une source inépuisable de création et de diversité : « les différences ressortent » décrit la chorégraphe (de toujours) Mara Tufani, avec « aucun corps égal à un autre », configuration plus moderne où « chacun a son importance ».
Mouvements d'humeur...
S'imprégner de l'univers artistique d'autrui pour exprimer son propre ressenti : une vision personnelle exprimée sur scène par l'Atelier Chorégraphique de Mérignac.
Dans le rôle de l'alter-ego inspirateur, un jeune peintre, Noa Pryténez, et un univers très féminin, entre visages et souffrance... retranscrit à travers le parcours du même artiste (incarné sur scène), « finissant par trouver le geste du pinceau sur sa toile au fil de ses rencontres et la découverte de la femme dans tous ses aspects ». Un parcours traversés par les sentiments, les questionnements intérieurs, toujours.
Et pour le spectateur de savoir « où va nous mener le danseur » dans une démarche se situant « moins dans l'identification avec le tableau que l'inverse ». Ou comment se construire dans l'échange.
Publié le 10/11/2009
Derrière la Toile, le 13 novembre à 20h30 à L'entrepôt du Haillan (11 à 18 euros). Tel : 05.56.97.82.82. www.lepingalant.com.