« J'ai rencontré des danseurs qui m'ont bousculé par leur danse puissante, personnelle et par leur charisme redoutable ». Nous sommes en 2009, le chorégraphe traverse Afrique de l'Ouest et Centrale : de ses ateliers et « moments privilégiés » naît le projet d'une création rassemblant ces danseurs locaux, dont « l'état des corps portent les échos d'existences violentes et révoltées ». Le corps, l'énergie, ses gestes, au coeur du travail du chorégraphe (et sa Cie Révôlution), tout comme le hip hop, très présent en Afrique, « métissé avec les danses traditionnelles et nourri de krump, cette danse de rébellion née dans les ghettos américains après les émeutes de Los Angeles en 1992 ».
Sur scène, « une vision partielle et forcément partiale d'une Afrique aux visages multiples », bâtie autour de « scènes de vie qui s'égrainent » et de joutes de corps, faites de « coups de nerfs et de transe ».