Voici une semaine maintenant que Rodolphe Burger a posé ses valises et guitares à l’Aéronef. En formule réduite à l’essentiel, le trio, l’ami strasbourgeois y prépare la sortie de son nouvel album solo, No Sport, qui s’annonce comme le grand album de cette nouvelle année. Il faudra être au rendez vous ce samedi pour en découvrir la teneur sur scène.
Ils seront trois. Rodolphe évidemment, Alberto Malo à la batterie et Julien Perraudeau à la basse, aux claviers et aux machines. Un pari ambitieux pour un album qui l’est tout autant. Pour Rodolphe Burger, il s’agit avant tout de construire « une base solide, un noyau dur sur lequel viendraient se greffer, selon les opportunités, des invités ». Somme toute, ce choix se révèle, au fur et à mesure que l’ex leader de Kat Onoma répond à nos questions, bien logique. Son dernier album en solitaire date déjà de 1999. Entre Meteor Show et ce No Sport, Burger aura multiplié les expériences au sein de son propre label ou pour le compte de nombreux artistes. Ce retour sur soi, Burger l’a donc voulu « minimaliste, c'est-à-dire réalisé avec peu de musiciens, sans avoir recours aux machines et artifices de production tout en étant, dans sa forme, sophistiqué et sonnant très contemporain ». Retrouvant pour l’occasion son complice Liam Farrel, Rodolphe s’est donc enfermé dans son studio du Grand Est peaufinant des heures durant chacune des chansons qui allaient composer l’album. De trente initialement prévues, il n’en gardera que la moitié, qui, si elles ne constituent pas un concept album, se tiennent entre elles comme une évidence.