Dénuement des décors et des costumes, en blanc immaculé, croisement de la perfection de la gestuelle classique et de l'audace de la danse moderne, ce Messie, œuvre spirituelle s'il en est, s'offre une incarnation physique énergique. Sur la scène de l'Opéra, ce sont vingt-neuf danseurs et danseuses, accompagnées par l'orchestre symphonique et le choeur de la maison, qui enchainent duos, trios et ensembles avec la grace divine nécessaire à l'interprétation de la partition sacrée -dans tous les sens du terme- de Georg Friedrich Haendel.