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concerts

Kazy Lambist en tournée

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Après nous avoir fait dansé sur de véritables tubes (Doing Yoga), Arthur Dubreucq, que l'on connaît sous le nom de Kazy Lambist, a récemment sorti son premier album 33 000 Ft., référence à sa passion pour l'aviation.

 

Lauréat du prix du public du concours Les InRocKs Lab en 2015, Kazy Lambist se révèle être le nouveau phénomène de l'électro pop et dévoile un disque aérien, sensuel et dansant. Une invitation à la danse, aux voyages, qui fait appel à nos émotions. Et il nous en parle :

 

  • Pour nos lecteurs qui ne vous connaîtraient pas encore, pouvez-vous vous présenter et parler de votre parcours ?

Bonjour ! Je suis Arthur, et mon nom de scène est Kazy Lambist. J'ai 26 ans, je fais de l'électro-pop et là, je viens de sortir mon tout premier album en juin, 33 000ft.

 

  • Comment avez-vous réussi à passer de la chambre à la scène ?

Grâce à internet, en postant mes morceaux, cela s'est au début un peu diffusé. Et on a participé en 2015 à un tremplin qui s'appelait les InRocks Lab, et nous avons gagné le prix du public. Donc ça nous a donné un peu d'exposition et à partir de là, on a commencé à faire de plus en plus de concerts. Là, on entame une nouvelle tournée, qu'on a commencé ce mois-ci, tout ça s'est enchaîné petit à petit mais plutôt rapidement.

 

  • Vous dîtes « on » ? Pouvez-vous nous présenter les personnes avec qui vous travaillez ?

En fait, je suis toujours tout seul pour composer les morceaux mais on est trois sur scène : une chanteuse, Amoué, et un bassiste, Amaury.

 

  • Quels groupes ont marqué votre style musical ?

Beaucoup de groupes French Touch comme Air, les Daft Punk, Sébastien Tellier, mais j'ai aussi pas mal écouté de Gainsbourg et Metronomy que j'aime beaucoup. D'ailleurs les gens y voient des similitudes. Il y a aussi Bonobo, un anglais que j'admire beaucoup. On a pioché dans un peu tout ça, mes parents écoutent d'ailleurs pas mal de musique.

 

  • Pourquoi de l'électro-pop ?

A la base, j'ai commencé par faire de l'électro. Quand je travaillais dans ma chambre, je ne chantais pas spécialement. Et puis au fur et à mesure, mon style a plus évolué vers de la pop, vers des chansons, et donc du coup, le terme electro-pop définit plutôt bien où j'en suis maintenant.

 

  • Quel est votre processus de création pour chacun de vos morceaux ?

Je commence toujours par trouver des sons qui me plaisent, par essayer des choses sur les synthés, sur ma guitare, par enregistrer des boucles et puis après, en général quand j'ai des sonorités qui me plaisent, qui vont bien avec le mood dans lequel je suis à ce moment-là, j'ai des mélodies qui me viennent. Je ne prévois pas vraiment ce que je vais faire à l'avance. En général, je construis au fur et à mesure, je rajoute des épaisseurs, et voilà !

 

  • Vous aviez mis deux ans pour faire cet album ? C'était le temps nécessaire pour le peaufiner ?

Oui, en fait ce fût long, plus long que prévu pour ce premier album. Jusqu'à présent, je faisais un peu au titre par titre. Là, c'était un peu stressant de devoir vraiment mettre en place un long format. Et puis, plein de choses étaient nouvelles pour moi, j'étais en studio à Paris, avec un ingé son, alors que d'habitude je faisais toujours tout dans ma chambre. Donc au final, j'ai produit beaucoup de morceaux, et ensuite je ne savais pas ce que je voulais garder, ce que je ne voulais pas garder,... Ca a été pas mal de questions, et c'est pour cela que ça a pris un bon moment avant de sortir cet album. C'était quand même une belle expérience !

 

  • Quels thèmes vous ont particulièrement inspiré pour cet opus ?

Le titre de l'album, 33 000 ft., fait référence à une altitude de croisière, qui équivaut à 10 000m d'altitude, en terme d'aéronautique. En fait, j'ai toujours été passionné par les avions. J'avais envie que mon premier album puisse lier ma passion pour l'aviation à ma passion pour la musique. C'est donc un peu une croisière musicale, c'est inspiré de plusieurs thèmes, de voyages que j'ai pu faire, de choses plus personnelles... J'ai tendance à pas mal m'inspirer de mes relations sentimentales pour faire mes morceaux, donc ça puise un peu à droite à gauche.

 

  • Vous optez plus facilement pour l'anglais dans vos textes ?

Oui, effectivement, l'anglais m'a toujours paru beaucoup plus évident. Déjà parce que dans ce que j'écoute, dans mes influences, c'était surtout en anglais. Et puis aussi parce que ce n'est pas le sens des paroles que je veux mettre en avant en premier, c'est plus la musique. C'était à la base, une façon de rester discret sur les messages et de mettre surtout en avant les mélodies.

 

  • Que souhaitez-vous transmettre à travers cet album ?

Je suis plus dans l'optique de donner des pistes, de mettre en sons des émotions, des idées que j'ai, mais de rester évasif pour que les gens puissent se les approprier, et puissent se construire à partir de ce que j'ai fait. Il ne s'agit pas de leur donner quelque chose de fini, d'envoyer un message trop fermé, car j'aime bien que les gens puissent justement prendre le morceau et le percevoir de la façon dont ils veulent. Au début, j'avais des morceaux qui ne voulaient même pas dire grand chose, voire des paroles qui ne voulaient rien dire, et je trouvais ça hyper cool de voir, pendant les concerts, des gens qui chantaient des paroles qui ne voulaient rien dire. Je trouve ça super car ça signifie cela veut dire quelque chose pour eux. Que pour chaque personne dans le public, cela veut dire quelque chose de différent.

 

  • Quel serait votre plus grand rêve en tant qu'artiste ?

Ce serait déjà d'être satisfait des choses que je fais, car pour l'instant, j'ai du mal à l'être pleinement à chaque fois. Ce serait aussi de produire d'autres artistes, mais plus tard peut-être. Là en ce moment, je bosse avec un jazzman, un saxophoniste, qui s'appelle Joey ?? et on essaye de concrétiser un projet qui sera peut-être sous la forme d'un album, et qui mêlera vraiment mon style d'électro-pop à son style jazz. Ce genre de mélanges, de rencontres me font vraiment envie.

 

  • La tournée, c'était quelque chose qui vous tenait à coeur ?

Au début je n'y avais pas du tout pensé. Ce n'était pas du tout un truc qui me donnait envie car je n'aimais pas spécialement me mettre devant le public, je détestais aller au tableau quant j'étais petit. Mais c'est venu assez naturellement. Comme de plus en plus de gens nous écoutaient, on nous a demandé de faire de plus en plus de concerts, et c'est comme ça que j'ai rencontré Amaury et Amoué. On a monté ce truc à trois, on s'est dit que quitte à faire un live, on avait envie que ce soit joué, qu'on joue un maximum de morceaux et que ce ne soit pas simplement en mode DJ set. Et donc maintenant, on s'amuse, on s'amuse carrément !

  • D'autres projets ?

Des remixes, essentiellement. Kid Francescoli a fait le remix d'un de mes morceaux cet été, j'en ai fait un aussi pour l'un des siens, qui ne va pas tarder à sortir. Sinon, il va avoir le clip de mon morceau Annecy, qu'on a tourné en août, et qui ne va pas tarder non plus à sortir ce mois-ci. Il y a aussi Jean-Charles de Castelbajac, avec qui je suis pas mal en contact. Je suis très fan de ce qu'il fait et lui suit mon projet de près, donc c'est cool. On avait fait un vinyl ensemble, parce qu'à la base il m'avait demandé de faire la musique pour l'une de ses expositions (Dessin-Destin), et il n'est pas du tout exclu que l'on recollabore ensemble sur d'autre projets. Et sans doute de nouveaux EP...

Publié le 01/10/2018 Auteur : Capucine CORRADI

Krakatoa
3, avenue Victor Hugo, Mérignac
Le 25 octobre à 20h30
Tarifs : 18/15/13€
Tél : 05 56 24 34 29 / www.krakatoa.org

Stéréolux
4 Bld Léon-Bureau, Nantes
Le 17 octobre à 20h30
Tarif : 13€
Tél: 02 40 43 20 43 / www.stereolux.org


Mots clés : Electro Pop