Sous les traits de Latouche et Cousteye (descendant du « premier gardien du phare de Richard »), les deux compères « crédibilisent la mémoire des anciens », en se faisant « l'écho des traditions médocaines ». Pi ça tombe plutôt bien parce qu’avec « sa brume persistante et sa forêt envahissante, la région est propice aux superstitions et autres légendes » oubliées…
Alors pour les ranimer, les joyeux lurons confient « mensonges inavouables et terribles rumeurs », bref leurs « vieilles histoires de famille » à la fois cocasses et touchantes, « transmises de père en fils pour seul héritage ».  Non pas que les Médocains veuillent « prêcher la nostalgie d'une époque révolue », non, mais plutôt « comprendre les évolutions et les éternels recommencements ». Tout un programme.