C'est ici que ça se passe. Le Cuvier, « Centre de Développement Chorégraphique », sept en France, le seul en Aquitaine. Sur place toute l'année, des représentations, de l'enseignement artistique et « pour densifier la saison, un temps de rencontres avec le public qui soit original et spécifique ». L'idée ? Des soirées bien remplies mêlant vidéos, installations et des spectacles pluridisciplinaires « aux frontières de la danse et du théâtre » décrit Erika (Hess), chargée de prog'.
Une sixième édition et du « mouvement » : le premier soir, questions de rapport entre mouvements (justement) et naissance dans Sylphides, confronté à Aragorn Boulanger et son hip hop « très personnel et spirituel ». Deuxième soir, question de rapport, sexuel, évoqué sur scène par un homme et une femme à travers un acte « très fort et poétique », couplé à l'iconographie de la Renaissance, drôlement mis en scène dans une succession de tableaux du Christ. Libido Sciendi et D'après J.-C. donc. Le dimanche, place aux projets amateurs locaux avant La cinquième position en cloture, sorte d'auto-portrait chorégraphique d'Andrea Sitter, du classique au contemporain, « une technique magnifique, une présence forte ». A découvrir sur scène, au parc ou en salon, au sein du cadre, dansant et vivifiant, du Cuvier.