Brèches

Brèches ou « ouvrir de nouveaux chemins en écornant les acquis » se donne pour mission de promouvoir « improvisateurs, bricoleurs de sons, inventeurs de poétique sonore ou de nouveaux mondes musicaux », afin de briser les conventions et de revendiquer ses passions. Une démarche qui se veut militante en présentant des artistes hors du commun.
Le temps fort du festival ? Les confidences sonores. Le concept réside en la collecte de tranches de vie, de moments importants dans la vie des gens ; se les réapproprier pour les mettre en scène, dans l’anonymat le plus total. Tête d’affiche du festival, Jean-Louis Le Vallégant et ses 3 musiciens créent une musique d’influences populaire, bretonne et indienne qui accompagne le récit. L’idée phare ? « Passer collectivement un moment individuel intense ». Le tout s’organise sous une tente ce qui donne une atmosphère intime et douce, les musiciens placés au centre et les spectateurs en cercle tout autour. Écouter le récit d’une femme de marin qui a passée sa vie à attendre son mari, ou encore celui du départ d’un homme à la guerre d’Algérie, un moment ni gai, ni triste mais qui reste vrai et fort.
 

La présence de deux trios, Trio Chabenat/Bruel/Thuillier et Trio Pellen/Tamisier/Barou marquent le second temps fort du festival. Férus de musique populaire vous ne pourrez être que comblé ! Quand les originaux Niou Bardophone, qui selon Sylvain Girault, directeur du Nouveau Pavillon, « ont 10 ans d’avance », s’expriment entre jazz américain et rythme armoricain, le Trio Achiary/Lopez/Ezcurra, donne dans la tradition basque. Au-delà des représentations musicales, les artistes s’offrent au public pour des rencontres privilégiées avec des collèges du département.