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expos

La belle saison britannique

La belle saison britannique (2020)
Le musée des Beaux-Arts de Bordeaux se distingue parmi les musées de région par la qualité de son fonds d’art britannique (peintures, dessins, estampes et sculptures). Une belle saison britannique organisé au musée des Beaux-Arts et à la galerie des beaux-arts de Bordeaux propose de découvrir ces trésors au travers de deux expositions.

British Stories

OEuvres britanniques du musée des Beaux-Arts de Bordeaux et du musée du Louvre

Musée des Beaux-Arts

Une part importante de cette exposition est consacrée à l’art du portrait, domaine dans lequel excellaient les peintres britanniques depuis le XVIe siècle. Les maîtres du genre sont tous représentés, à commencer par Sir Anton van Dyck qui contribua au renouvellement des codes de l’art du portrait comme en atteste le modello de son Double portrait de Charles-Louis de Simmeren et du prince Rupert de Palatinat, neveux du roi (musée des Beaux-Arts, Bordeaux). Suivent ensuite Sir Joshua Reynolds, représenté par son célèbre Master Hare (musée du Louvre) et par plusieurs portraits saisissants (dont Richard Robinson, évêque d’Armargh, musée des Beaux-Arts, Bordeaux), mais aussi Allan Ramsay et Gilbert Stuart, auteurs de merveilleux portraits féminins. Ce tour d’horizon du portrait britannique culmine avec celui de John Hunter, par Sir Thomas Lawrence (musée des Beaux-Arts, Bordeaux). Dans le domaine de la peinture d’Histoire, l’exposition réserve une belle place à des artistes peu représentés en France : James Ward, avec un superbe Baptême du Christ (musée du Louvre), Benjamin West et Johan Zoffany, représentés par de grands tableaux à thématiques mythologiques. Notons également la représentation du genre typiquement anglo-saxon de la « conversation piece » (portrait narratif de groupe) ainsi que celle du paysage, incarné par des œuvres atypiques conçues en réaction au courant du Sublime (John Martin, Macbeth et les trois sorcières, musée des Beaux-Arts).

C’est donc un voyage captivant au gré d’œuvres novatrices et audacieuses qu’offre le musée des Beaux-Arts, avec la complicité du musée du Louvre, en guise de première partie de la Belle Saison britannique.

Absolutely bizarre !

Drôles d’histoires de l’Ecole de Bristol (1800-1840)

Galerie des Beaux-Arts

Bordeaux et Bristol sont jumelées depuis plus de 70 ans. Si de nombreux échanges existent entre les deux villes, l’école de peinture de Bristol, peu étudiée en France, n’avait pas encore été mise à l’honneur de ce côté de la Manche. Cette exposition propose donc la première présentation d’ensemble, tant en France qu’en Grande-Bretagne, de cette singulière « Ecole de Bristol ». Plus qu’un mouvement pictural autonome, il s’agit davantage d’une association informelle de peintres, principalement paysagistes, et d’amateurs (critiques, mécènes, écrivains), caractéristique des réalités artistiques de la première moitié du XIXe siècle. Des « sketching parties » (du terme « sketch », « esquisser ») dans la campagne de Bristol et autres réunions cimentèrent l’unité du groupe dans les années 1820-1830.

A partir du début du XIXe siècle, la ville de Bristol devient un foyer de création artistique particulièrement original pour l’époque, où s’épanouissent les talents de peintres, dessinateurs et aquarellistes remarquables et novateurs. Les artistes de ce qu’on désigne comme « l’Ecole de Bristol » renouvèlent une grande variété de genres : la peinture de la vie citadine et des scènes de genre, vues au prisme des transformations sociales de l’époque, le paysage, en inventant une forme originale de vues pittoresques, et enfin la peinture fantastique, traitée avec une ambition inédite jusqu’alors.

De 1800 à 1840, Bristol sera ainsi la pépinière de talents artistiques qui, pour certains, se feront remarquer jusqu’à Londres : Edward Bird, Francis Danby, Edward Villiers Rippingille, Samuel Colman, Samuel Jackson, Rolinda Sharples – brillante artiste femme - et enfin William James Müller.

Le musée des Beaux-Arts accueillera environ 80 œuvres provenant majoritairement du musée de Bristol (65 aquarelles et peintures à l’huile), auxquelles s'ajouteront plusieurs prêts de la Victoria Art Gallery de Bath et de la Tate Britain de Londres ainsi que du musée du Louvre.

Publié le 07/02/2020


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