Infinun·e
Symbolisant la sexualité, la débrouillardise ou encore la marginalité, cette figure est diabolisée au Brésil depuis l’époque coloniale. Danseuse européenne immergée depuis 20 ans dans les danses aux racines noires et ancestrales de ce pays, Fanny Vignals s’allie pour cette pièce à Benjamin Sanz qui, avec sa batterie, explore lui aussi les passages entre les mondes. Ensemble ils se jouent des frontières entre danse et musique, déconstruisent l'instrument, en transforment les usages et les gestes. À l'instar de cette divinité symbole de transformation, Fanny Vignals démultiplie les figures au plateau et trace des chemins entre visible et invisible. Elle crée avec Infinun·e une danse, des corps et des sons comme possibilités de continuité.
Publié le 17/08/2020