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jeunesse

Falaise - BARO D'EVEL

Falaise - BARO D'EVEL (2023)
Dans l’obscurité des cavernes, le son était pour les hommes une boussole, la lumière qui les guidait dans l’aveugle, le chant qui éclairait contre les parois.

Il fallait crier pour se repérer. Il fallait chanter pour éclairer le noir. Ici aussi, ça crie, ça cherche, ça tâtonne. Ça avance du mieux que ça peut dans le tunnel de l’époque. Difficile de savoir si c’est le pied du mur ou le sommet du monde, si la vie y meurt ou si elle renaît. Mais ça chute et ça se relève avec la même évidence, avec la même innocence, avec la même insistance. Ça veut s’en sortir. Coûte que coûte. C’est nombreux. C’est un troupeau. C’est une foule. Presque une famille. Et dans les interstices d’un monde en ruine, ça invente du nouveau. Une autre fin du monde est possible – elle a même commencé. Voilà ce que disent ces corps. Ceux de la vie qui luit, ceux de la vie qui cogne.

Publié le 11/01/2023


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