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danse

Débandade

Débandade (2023)
Le titre est un brin provocateur. Mais la démarche pleine de curiosité et de bienveillance. Olivia Grandville invite 8 danseurs, la trentaine, aux origines culturelles et parcours artistiques divers, à interroger leur perception de la masculinité, aussi bien par le corps que par la parole.

Une pièce chorégraphique chorale, en prise avec les révolutions féministes, qui dresse avec humour et sensibilité un état des lieux complexe, riche et contradictoire.

Comment vit-on aujourd’hui sa masculinité ? En a-t-on fini avec le patriarcat ? Qu’est-ce que la virilité ? La chorégraphe, nouvelle directrice du Centre Chorégraphique National de La Rochelle, recueille ici les ressentis des premiers concernés. Ils témoignent avec sincérité, de leur être profond et des injonctions qui les façonnent.
Selon un principe de chœur et de soli, sept portraits s’esquissent, faisant appel à la vidéo, ainsi qu’au patrimoine dansé et aux chansons populaires fétiches de chaque interprète. Une belle combinaison qui nous fait aimer ces hommes et le collectif qu’ils composent.
Des travestissements de David Bowie ou de Prince annonçant l’avènement d’un « mâle nouveau », aux revendications de Grace Jones ou Missy Elliott, c’est tout un panel de modèles qui défile, avec insolence ou dérision. Au carrefour de la  comédie musicale, du micro-trottoir et du stand-up, Débandade fait émerger des contre-figures, affranchies des normes.

Publié le 30/01/2023


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