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théâtre

CALLISTO ET ARCAS

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CALLISTO ET ARCAS (2018)
Guillaume Vincent poursuit son travail sur Les Métamorphoses d’Ovide avec une forme courte d’un mythe terrible et réjouissant, celui de Callisto et Arcas. Une histoire de séduction, d’abus et d’hypocrisie menée tambour battant par des comédiens aussi à l’aise en mère dépassée qu’en harceleur déguisé en vamp à perruque !

Quand la mythologie éclaire l’affaire #Metoo, la rencontre est explosive. Jupiter, coureur de jupons et séducteur insatiable, s’éprend de Callisto, simple mortelle. Sa réputation n’étant plus à faire, il décide de se travestir afin de déjouer la méfiance de sa proie. Avec les conséquences que l’on connaît : de ce viol naîtra un fils, Arcas. Folle de jalousie, Junon, la femme trompée de Jupiter change Callisto en ourse, laissant l’enfant orphelin.

Dans un va-et-vient permanent entre présent médiatique et passé mythologique, Guillaume Vincent nous livre une performance à l’humour ravageur. Après un prélude où l’on entendra Phèdre et Michel Berger, place au défilé d’un prédateur en robe à paillettes, une actrice vulnérable en mal de contrat, un adolescent sans repère, et bien d’autres créatures. Au-delà d’une simple histoire de nymphe, Callisto et Arcas passe à la moulinette nos identités sexuelles, notre rapport au mythe, sans oublier de dénoncer au passage les ravages du harcèlement ordinaire.

 

Publié le 21/12/2018