BEYROUTH, ANGOULÊME, BORDEAUX - Rojer Féghali, Homme des trois villes
À Beyrouth, où il revient régulièrement, il renoue avec cette ville-mère biologique où il fit autrefois ses licences en architecture d’intérieur en Arts Graphiques et communication visuelle. À sa manière, Rojer Féghali reconstruit et lutte contre les ruines. À Angoulême, il suivit le cursus du Master en bande dessinée à l’Ecole Européenne Supérieure de l’Image tout en développant des techniques de gravure singulières, mêlant l’art de la pointe sèche à celle du collage et de l’inclusion, le noir des destructions aux couleurs du souvenir et de la vie présente.
Mère adoptive, Angoulême est la ville où il s’installe, travaille avec des artistes, s’engage dans un master de design du packaging au CEPE. Plus récemment, lui l’oriental, a porté son regard un peu plus à l’ouest, à Bordeaux, où il anime des ateliers de création. Rojer Féghali aime la vie simple et le partage, il oscille entre le réel et l’imaginaire, entre plusieurs pays, et aujourd’hui entre trois villes qui sont autant de sources d’amitié et d’inspiration pour une mémoire en recherche d’elle-même.
Publié le 28/04/2021