Après une ouverture de saison anticipée dans le sillage du Combat de Jacques Descorde, la maison roubaisienne reprendra un rythme de programmation plus habituel à partir de mi-octobre. Cette année encore la saison, moins que par des accointances artistiques, s'est imaginée autour de rencontres humaines. A l'arrivée, aucune saison ne ressemble aux précédentes et les ambiances autant que les formes et les disciplines se succèdent avec une ouverture d'autant plus rare que derrière chaque spectacle programmé, de nombreux projets sont tissés. Car plus qu'un simple lieu de représentation de spectacles, le Garage se veut aussi espace de création et de recherche impliqué dans le soutien à de nombreux artistes qui viennent y répéter, échanger ou travailler avec les membres de la compagnie, chacun enrichissant l'autre de sa spécificité.
Avec un tel programme, il n'est dès lors guère étonnant de croiser aussi bien Julien Aillet qui relit le mythe de Dédale que la jeune Mounya Boudiaf et sa bouleversante Haine des femmes ou encore Cheveux d'Or, dernier projet en date d'Amar Oumaziz, Damien Bouvet en grand enfant dans La vie de Smisse et le projet de Bernadette Appert avec la compagnie : Pièce montée. Les écomdiens retrouveront également la scène au cours de Prise directe, l'évènement organisé par le Théâtre du Prisme autour de lectures de textes d'auteurs contemporains.