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cinéma

Star Trek Into Darkness

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De retour de mission, James Kirk est démis du commandement de l'Enterprise pour son irrespect des commandements de Starfleet. Redevenu second, il assiste impuissant à un brutal assaut terroriste contre les capitaines de la flotte. Résolu à traquer le responsable, il part avec l'Enterprise à sa poursuite, en plein territoire klingon...

Déjà aux manettes de la résurrection de la célèbre licence de science-fiction, c'est JJ Abrams, nouvel enfant chéri d'Hollywood (il réalisera le prochain épisode de Star Wars) qui pilote encore le vaisseau Star Trek. Débarrassé de la nécessité de faire les présentations, il plonge ses personnages et sa caméra dans une chasse à l'homme perpétuellement doublée de dilemmes moraux et sentimentaux qui, à l'image d'un scénario qui tente de multiplier les révélations, finissent par tourner court. Si la caméra gigoteuse du premier épisode s'est (un peu) assagie, il ne faut pas compter sur le scénario mou, enfilant les pseudo-révélations comme d'autres les perles, pour sauver le film de la banalité. Téléphonés, les rebondissements et révélations peinent à maintenir l'intérêt jusqu'à un final longuet. L'action, vue par la caméra d'Abrams se révèle toujours aussi confuse, ce que l'abondance d'effets visuels ne comble guère. La vraie trouvaille du film, c'est la présence de Benedict Cumberbatch (Holmes chez Moffat et bientôt dragon dans le Bilbo de Peter Jackson), charismatique en diable, incarnant puissamment un des ennemis les plus dangereux de Kirk, chacune de ses apparitions crève l'écran et redonne de l'élan à un film par ailleurs paresseux, balisé et très américain. A trop vouloir préférer l'esbroufe à la profondeur, Abrams rate le coche d'un grand film de science-fiction mais contente les amateurs de ciné pop-corn.

Publié le 13/06/2013 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma