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théâtre

Plus on est de fous, plus on rit !

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Ces derniers temps, on a un peu rit jaune, en écoutant la radio ou en feuilletant les journaux, alors halte à la morosité avec la 1ère édition des Fous rires de Bordeaux. Même Fabien Robert, adjoint au maire de Bordeaux chargé de la culture, l'affirme : la ville soutient le festival « parce qu'on a besoin de rire, à pleins poumons et sans arrière pensée. » Voilà qui sonne comme une promesse.

Une promesse que l'affiche du festival semble encline à tenir, si l’on en croit la belle brochette de noms qui s'y étale. En haut de l'affiche, il y a du lourd : Les Chevaliers du fiel, parrains du festival, y cotoient Stéphane Guillon, Didier Super, Arnaud Tsamère, Le Comte de Bouderbala et Baptiste Lecaplain. Voilà pour le name dropping. Mais côté seconds rôles, il y a aussi du beau monde. Des femmes au caractère bien trempé (parfois dans l'encre de l'humour noir), telles que Blanche Gardin ou Elodie Poux, dont le spectacle Le syndrome du playmobil est d'ores et déjà complet, victime de son succès. A leurs côtés, des jeunes talents en pagaille : Younes et Bambi, duo de choc issu de la pépinière du Jamel Comedy Club. Un humour tout droit venu du stand up, dans les pas duquel marchent aussi L'Inglorious Comedy Club.

L'humour pour faire tomber les murs

 

Une belle place est aussi réservée à la comédie, théatrale, musicale ou... inclassable. Le mercredi soir, le choix sera ainsi cornélien entre Airnadette, comédie musiculte à base de air guitar, de parodie et de tubes imparables, et Full Metal Molière, version déjantée et à succès du Malade Imaginaire. Enfin, une ribambelle d'inconnus – du moins pour l'instant- sont à découvrir à travers matchs d'improvisation, tremplins, ateliers d'écriture, battles de danses improbables et dans la programmation out, baptisée festival Ouf, qui souhaite « décloisonner l'humour en allant au delà des murs des salles habituelles ». Pari tenu, puisqu'on rira dans une dizaine de salles de la Métropole, mais aussi dans le tram, dans la rue, et même à l'hopital. En tout, c'est une soixantaine d'heures de festivités qui enjailleront la ville jusque tard dans la soirée, avec des afters festifs au village, point névralgique du festival installé cour Mably.

Publié le 01/03/2017 Auteur : ANAÏS ROUYER

 

Les fous rires de Bordeaux, du 18 au 25 mars à Bordeaux. Tarifs : Gratuit/ 10 à 59 €. Programmation complète sur  http://lesfousriresdebordeaux.fr/