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classique

Jamais deux sans trois

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L’amour masqué, c’est « l’intrigue frivole et cynique de deux cocus et d’une poule de luxe ». Mais c’est surtout le « goût de l’époque des Années Folles », avec ce parfum d’insouciance et de légèreté « propre à l’Entre-deux-guerres ».

Créé dans les années 20 au Théâtre Edouard VII à Paris, le spectacle est un savoureux mélange de « théâtre lyrique léger et de comédie musicale », qui reflète avec « justesse et humour le chic parisien ». Sa vedette ? Elle, une jeune femme « entretenue par un baron et un maharajah qu’elle n’aime pas », et qui tue le temps en « comptant ses perles et fourrures »... jusqu’au jour où elle tombe amoureuse du portrait d’un homme qu’elle dérobe. Mais très vite, quelqu’un vient récupérer l’objet. Qui est-il au juste, lui qui ressemble tant à l’homme de la photo, avec quelques années de plus ? Une chose est sûre : « Lui n’est pas celui qu’Elle croit, mais il est possible que Lui fasse son bonheur à la fin »

LA BELLE ÉPOQUE

Les accoucheurs de cette comédie musicale en trois temps ? Sacha Guitry pour le texte, « roi de l’humour cynique au tact inégalable », qui fût d’ailleurs le premier à jouer le rôle de Lui, tandis qu’Yvonne Printemps, sa femme, lui rendait la réplique avec Elle. Côté musique, la partition d’André Messager est « d’une rare élégance », mais parvient néanmoins à « multiplier les airs d’une très grande drôlerie » tels Le chant birman ou Koutchiska…
Le tout remis au goût du jour par la mise en scène « dynamique et rythmée » de Bernard Pisani, toujours dans l’esprit de « l’insouciante élégance de la pièce ».

Publié le 29/02/2012 Auteur : S. Wyss

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Mots clés : classique